J'ai mal aux rumeurs
Depuis la tenue de ce blog, j'ai distribué mes opinions avec la même liberté qui m'anime dans la vrai vie, j'ai décortiqué avec passion et sûrement avec quelques excès l'actualité politique ou sociale de mon pays, j'espère sans m'écarter de la vérité. Mais comme trop souvent dans la bloggosphère politique, la rigueur, le dogmatisme, la vérification des informations font défaut, donnent caution aux rumeurs, à la calomnie, et à la facilité. Non, je ne remplacerai pas le travail d'investigation d'un journaliste, je ne me substituerai pas à l'analyse pointu d'un professionnel qui détient la perspective historique, les entrées dans "les milieux autorisés", les archives pour produire son travail. Je m'en moque finalement de la vérité, je ne me soucie pas des détails, je donne une température, une perception intuitive de la rue, je suis un citoyen lambda qui ne veut pas laisser les choses se faire sans lui, et le plus souvent en effet je n'y peux rien, mais je le dis, je réagis avec disproportion, je ne veux pas qu'on me tonde la laine sur le dos. Il y a deux sortes de bergers, ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots, personne ne s'intéressent aux moutons! Moi oui...