Beurk
Quelques fois, je dois porter mon indignation sur des actes qui vont vous sembler très banal, de ces incivilités du quotidien dont nous sommes souvent les spectateurs ahuris et démunis. Je trainais sur une route des Pyrénées, dans ces vallées étroites que la vie agricole continue à faire vivre, au bord, un torrent qui charrie les eaux glacées des altitudes, c'est ici que j'arrête mon véhicule pour gouter un peu de repos. Je n'ai pas le temps de m'imprégner de ce beau tableau pastoral qu'une odeur abominable attire mon regard au contre-bas de la route. Là, des gens comme moi avaient du apprécier l'endroit pour y déposer leurs ordures, des tas d'ordures fraiches, qui dégoulinaient dans l'eau pure, des huiles de vidanges et bien d'autres réjouissances. J'éprouve bien souvent de l'empathie pour mes semblables ce qui évitent que je les juge brusquement. Mais en ces circonstances, j'ai ressenti une haine violente, immédiate...