Information sous influenceª©�¥
Les mauvaises nouvelles arrivent toujours par deux. De retour d'une sale journée de boulot, j'écoutai l'une de mes émissions radio fétiche de 16H30 à 18H sur France Inter La Bande à Bonnaud. Qu'ouis-je ? Frédéric Bonnaud a été licencié, son émission culturelle, atypique, et poil à gratter ne reprendra pas à la rentrée, fini les chroniques gourmandes de Simon, les délires mafieux de Philippe Colin, tous chroniqueurs de haut vol qui donnaient à mes fins d'après-midi sur le périph un instant de relaxation neuronale précieux. Je m'attends que la quotidienne de Daniel Mermet "Là bas si j'y suis"( http://www.la-bas.org/ ) ne soit lui aussi réformer ou repousser à des heures nocturnes confidentielles. Nous arrivons à un point de non-retour, où le pouvoir et ses colistier affirment leur main mise sur les médias, désagrègent les points de contestation, et dispersent les contradicteurs vers l'internet (derniers lieux de semi-liberté). Il y a l'affaire du rachat par Bernard Arnauld des Echo alors que celui-ci est déjà propriètaire de la Tribune, c-a-d que l'homme d'affaire français aura le monopole des deux seuls quotidiens économiques français, il y a quelque chose qui pue dans la relation incestueuse des médias avec les milieux d'affaires concentrationnaires et le pouvoir politique, une relation à trois où le dindon est l'information sous influence !